Jour 4 : Interlaken – Fribourg
Anne-Sophie nous rejoinds pour la dernière étape. Guillaume ne sera pas de la fête, à la déception générale.

On quitte Interlaken par le littoral du Lac de Thoune. C’est comme le Lavaux, sans vigne et on comprend pas totalement la langue locale. C’est beau.
Un café dans la banlieue de Thoune, avant d’attaquer la partie pentue de la journée. Les jolies fermes et les champs à perte de vue sont un décor idéal pour attaquer cette première côte.
Comme pour nous calmer avant le plat de résistance, le paysage se fait vert et plat. On profite, on discute, ça rigole.
L’ombre bienvenue couvre le premier segment du col du Gurnigel. La difficulté du jour. Quelques motards viennent troubler le calme de la forêt.
La dernière difficulté de ce projet de révèle être longue. Gestion de l’effort afin de pas arriver en haut incapable de rallier Fribourg.
Au sommet, on y trouve la Berghaus et le dimanche, c’est BBQ ! On y goûter quelques spécialités, des salades, des patates nouvelles. On est pas monté pour rien.
La descente sur Fribourg est l’occasion de mettre en pratique les conseils du cousin sur la prise de courbe. La peur de la voiture en face nuit un peu à ma maîtrise de cette technique.
Marc décide de prolonger la magie et de rallier Chardonne (car il a trop la haine des CFF). On se quittera peu avant Fribourg.

Je bouclerai donc ce projet en compagnie d’Anne-Sophie. On traverse la campagne fribourgeoise au loin on distingue le pont, la cathédrale, Fribourg est pas loin.

Sur 4 jours, on aura parcouru 402.7 km pour 8398 m de denivelé. Il est temps d’aller récupérer et de retrouver la famille qui a rendu l’exploit possible.
Jour 3 : Andermatt – Interlaken
L’étape reine du projet, deux montées, le Susten puis la Grosse Scheidegg.
Une météo parfaite, un directeur sportif qui nous transporte nos sacs, une invitée d’honneur en la personne de ma sœur, tout est réuni pour une grande journée.

Le Susten sera comme dans les descriptions de Marc. Long, sans beaucoup de virages. Une population de deux roues motorisée ajoutera une touche d’ambiance.
Il fait chaud. Le soleil nous accompagne enfin. L’hydratation sera primordiale. On retrouve Marcel au sommet. Habits chauds au sommet, on est prêt pour la descente.

J’assisterai à une chute de motard, puis on verra un accident et finalement un feu rouge en pleine descente. Une aventure en soit.
On reprend des forces à Innertkirchen et on attaque la Grosse Scheidegg.
Quelle montée ! Des paysages superbes, une route fermée aux véhicules et du pourcentage !
Dans un geste sportif, on retournera chercher la sœur que l’on avait laissé monter à son rythme.

Suivra la descente sur Interlaken, une pause bière à Grindelwald et une piscine à Interlaken. Demain dernière étape du projet en compagnie d’Anne-Sophie.

Jour 2 : Summaprada – Andermatt
La météo incertaine aura eu raison de notre planification. On part à l’heure qu’on peut avec la météo du moment. Impossible de planifier.

Une bruine nous suit depuis Davos, cela anime nos discussions sur les pour et les contre des couvres-chaussures.
Le début du parcours nous fait traverser une forêt digne du Canada. C’est splendide. On débouche sur une route qui longe le Rhin antérieur. L’occasion pour Marc de s’extasier sur des dépôts quaternaires et des érosions morainiques. Des jolis tas de cailloux.

Après ce moment de pur nature on arrive à Ilanz. On y trouvera des vis pour les chaussures de Marc, un bon café et du soleil.
Suivra une route avec pas mal de traffic jusqu’à Disentis où l’on mangera quelque chose. Pas forcément de l’avis de Marc, mais rouler à deux c’est aussi des débats.
Ravitaillé on attaque donc la longue montée de l’Oberalp. Les paysages alpins se succèdent, on gère bien l’effort. La perspective d’une bière au sommet nous motive.
La bière puis quelques habits chauds précèdent une belle descente sur Andermatt où l’on traverse littéralement un plafond nuageux. La station semble acceuilliante. On testera ce soir…

Jour 1 : Davos – Summaprada
Premier objectif de la journée, réparer la roue du vélo de Marc. Le transport CFF n’ayant pas été à la hauteur de nos attentes, c’est un vélo rayé et avec un rayon cassé que l’on à retrouvé à Davos.

Heureusement, nous sommes tombés sur un artisan compétent, Metz, bien qu’il n’avait pas de rayon de vélo course, il su trouver une solution. Un vrai mécanicien.

On a donc attaqué la Fluela sous la pluie mais content d’avoir pu réparer ce vélo. L’ascension fût sans histoire. Un café au sommet, vieux journaux sous la veste et descente sur Zernez.
Après cette descente froide et humide, on remarquera que Marc a perdu deux vis sous ces chaussures. Réparation de fortune par redistribution des vis restantes.
Pause pasta à Zernez, on se réchauffe et on attaque le long faux-plat avant l’ascension de l’Albula. On rencontrera en chemin un couple de Lausannois avec qui nous formerons un peloton jusqu’au pied du col.
Aux environs de Summaprada, arrêt Lidl afin d’avoir de quoi récupérer avant d’attaquer le souper.
Une belle journée, un peu pluvieuse sur le début. Cela n’entamera pas notre motivation pour les trois prochaines étapes.
Jour 0 : En route vers Davos

Sous son nom digne d’une finale de Coupe Spengler, le projet Davos-Fribourg s’annonce comme une succession d’étapes de montagne.
Environ 400 km et 9000 m de denivelé sont au programme. La météo annoncée est humide pour les deux premières étapes. Les deux dernières devrait se dérouler sous le soleil.
En prologue, un déplacement masqué en train vers Davos. 5h30 de train, ça permet de faire le point, une sieste, des jeux…


























































