Jour 5 : Bulle – Aigle

Déjeuner en Gruyère et avoir la possibilité de manger des meringues à la double crème. Être sage et ne pas en manger car aujourd’hui c’est vélo.

C’est le départ de la dernière étape. Le ciel est radieux, on traverse les flancs herbeux du canton de Fribourg. On passe au pied du château du Gruyère.

On s’enfonce dans la vallée et commence une longue ascension jusqu’au barrage d’Hongrin. Les paysages sont splendides et on retrouve des sommets connus. On avait pas vécu cela en Appenzell 😀.

Au sommet de la montée, on quitte la route #4 pour aller retrouver la Ferme du Sciaz. Table d’hôte, ravitaillement du jour.Après ce repas dans un cadre bucolique, retour en selle pour la traversée du lac et la descente sur Aigle.

Cette longue descente sera la fin de notre périple. Une bière dans le troquet du coin scellera la journée.

Au final, tout s’est bien passé et un seul élément est venu ternir cette aventure, la météo. Cependant, il n’y a pas d’aventure si tout est prévisible…

Jour 4 : Thun – Bulle

Aujourd’hui, pas de doute. Il fera beau. Aucune discussion au sujet de la prévision météorologique ne devrait avoir lieu.

L’hôtel était parfait pour se remettre des péripéties humides de la veille. Le repas du soir quant à lui a permis de récupérer largement les calories dépensées.

Un départ à 9h sous un soleil radieux et un vent nul laissait présager que du bon, mais…

Le décor du debut de la journée est idylique. Sous un ciel azur, s’enchaînent fermes typiques, asphalte de type billard, pont de bois. C’est un peu disneyland pour les cyclistes.

Les jambes sont encore là et le moral est bon. La traversée du Gantrisch se termine, l’arrivée dans Fribourg par la vielle ville via un pont sans traffic est un vrai moment de cyclisme.

Retour en terre romande, bilan des cantons traversés et pointage sur le reste de l’étape sont les thèmes de discussions du midi.

On reprend le guidon, la traversée du canton de Fribourg nous amène près du lac de Gruyères. S’en suivra quelques montées et descente, ponctuées par une piqûre de guêpes à pleine vitesse pour Guillaume. Quand c’est pas les chats qui nous coupent la route, les guêpes nous piquent le torse velu.

A l’approche du Morlon, ville étape d’un jour, c’est le drame. Guillaume entend un craquement mécanique, bim, plus de dérailleur avant. Une traileuse blonde passant par là, de bons conseils, elle nous indiqua l’atelier le plus proche. Tout sur le petit plateau, notre ami belge ralliera l’atelier. Le mécano rend son diagnostique : le Ridley ne repartira pas demain, il est atteint d’un problème mécanique certes simple mais qui ne pourra pas être réglé dans l’après-midi. Demain, Guillaume fera une infidélité à la marque de son pays pour rouler un Scott Addict Endurance. Un beau vélo.

Relier Aigle par le lac d’Hongrin depuis Bulle, tel est l’objectif de demain. Pour sa peine, Guillaume aura des freins à disques pour la descente sur Corbeyrier.

Jour 3 : Morschach – Thun

La météo cette ennemie de l’amateur de sport extérieur. Après avoir semé le doute, voir des débats, une approche pragmatique a été adoptée : Partir tôt et faire le point au pied du col du Glaubenbiel soit Giswil.

Un départ au sec et un trajet en ferry comme préambule. Tout avait si bien commencé. A la sortie du ferry, c’est vestes techniques et couvres-chaussures. Nous sommes de nature prévoyante.

Premières gouttes, il fait froid, bref c’est tout de suite moins drôle. Les chaussettes sont humides. Arrivé à Giswil, la montagne se refuse à nous (phrase dramatique 😀).

On affronte l’évidence et on lance l’itinéraire en plaine soit le col du Brüning puis Brienz et Thoune, but de la journée, ce qui n’est pas trop mal non plus.

Le col du Brüning fût plus facile en montée qu’en descente. Beaucoup de trafic et du brouillard ont rendu la descente sur Brienz compliquée. Sans compter sur un chat qui faillit provoquer une chute à bonne vitesse et être coupé en 2.

La pluie diminuant, pause pizza et expresso avant un trajet en mode contre la montre le long des lacs.

Demain, retour en Suisse romande par le Gantrisch. On va en prendre pleins les mirettes et la météo sera avec nous ! 

Jour 2 : Glaris – Morschach

Point météo du matin, l’heure du départ sera calquée sur la fin de la perturbation. Il pleut sur Glaris.

Après quelques chemins en graviers humides, peu pratiques et roulant, on dévie sur la route principale. Une infidélité à la route #4. La pluie tombée ce matin aura eu raison des nos vélos lavés deux jours plus tôt.

Direction le col du Klausen et ces 21 km de montée pour 1300m de dénivelé. C’est long, on monte de manière régulière, le sommet est atteint dans les nuages.Une éclaircie nous permet de descendre au soleil pour atteindre Altdorf. En bon Suisse, on s’arrête devant la statue de Guillaume Tell.

Arrivé à Flüelen, on est bloqué par un employé communal. Il faudra relier Sisikon par le train. Un chantier bloque la route.

Un court trajet CFF plus tard nous voilà à Sisikon. Une dernière longue montée sur le Swiss Holiday Park de Morschach aura raison du moral de Guillaume.

La piscine et même le toboggan ‘Rote Mamba’ nous offre un repos bien mérité.

Prochaine étape, le col du Glaubenbiel demain. Cependant la météo risque de nous jouer des tours.

Jour 1 : Sankt-Margarethen – Glaris

Après une longue nuit ponctuée par les cloches de l’église à proximité, direction Appenzell puis Glaris.

Tout de suite dans le bain avec une longue montée abordée calmement. Le mode diesel est enclenché.

Les vallées s’enchaînent, toutes plus verdoyantes les unes que les autres. Un balisage parfait nous fait passer par des endroits bucoliques.

Pause à Helmberg puis après une brève montée, on plonge sur Glaris.

Demain, premier col, le Klaussenpass.